Comment débuter son activité de freelance ?

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Vous êtes nombreux à vouloir vous lancer à votre compte, à travailler en tant que freelance. Voici quelques pistes pour franchir le pas avec agilité.

Quelle structure juridique me convient ?

Le statut d’indépendant ou freelance se décline selon plusieurs modalités juridiques.

Si le freelance exerce en son nom, on dit qu’il travaille en libéral. C’est le mode d’exercice le plus souple au niveau juridique. Il n’implique quasiment aucune formalité, si ce n’est une inscription sur le site de l’URSSAF. L’avantage de la simplicité administrative et réglementaire induit quelques contraintes au niveau fiscal et social notamment.

Le freelance exerçant sous forme libérale voit l’ensemble de ses revenus nets taxés à l’impôt sur le revenu. Il doit produire une déclaration BNC chaque année. Au niveau social, il est affilié à la sécurité sociale des indépendants, la caisse d’assurance vieillesse et l’URSSAF. Des cotisations forfaitaires sont dues, même en l’absence de revenu. Une déclaration sociale annuelle doit également être soumise en ligne chaque année au moment de la déclaration de revenus.

Enfin, la responsabilité du professionnel exerçant en libéral est totale, mais il a la possibilité d’établir une déclaration d’insaisibilité de sa résidence principale chez un notaire.

Pourquoi créer une société ?

Le premier avantage de la société est de limiter la responsabilité du professionnel en instaurant une protection légale entre sa vie privée et sa vie professionnelle.

Au plan fiscal, le revenu taxé au niveau de l’indépendant est également limité au montant des rémunérations versées par la société à son associé. Il est possible dans ce cas de piloter son revenu personnel en choisissant par exemple de garder du résultat dans la société une année où l’activité a été plus forte en prévision d’une période moins favorable.

Au plan social, la forme juridique conditionne le régime social : sécurité sociale des indépendants (ex RSI) pour le gérant majoritaire en EURL ou régime général des salariés pour le président d’une SASU.

Comment faire son choix ?

Les critères qui devront guider le freelance dans ses choix varient d’une personne à l’autre. Par exemple, un professionnel qui exerce sous forme d’honoraires pour certains clients, mais qui de temps en temps accepte un CDD pendant 3 mois dans une entreprise, aura intérêt à exercer son activité en SASU pour une continuité d’affiliation au régime général des salariés.

A contrario, le freelance qui veut démarrer une activité à moindres frais, pour « tester » devrait certainement opter pour le mode libéral en « micro-entrepreneur ».

Le choix appartient donc à chaque individu. Pour prendre la décision la plus adaptée à votre profil, nous vous recommandons vivement de bien réfléchir à votre projet professionnel et vous projeter dans quelques mois. N’hésitez pas à partager, communiquer avec votre entourage, des gens qui vous connaissent bien, mais aussi avec d’autres professionnels.

Les réseaux et plateformes dédiées aux freelances peuvent être des espaces propices pour des échanges constructifs également. Ne restez pas isolé. Indépendant ne signifie pas forcément solitaire.

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